Bien que moins disponible que prévu en ce début de 11ème saison, votre commissaire vous a quand même préparé une première analyse globale en cette semaine de quart de saison.
ATLANTIQUE NORD
Hot Rod Griffins
Les Griffins n’ont pas arrêté de prétendre qu’ils n’étaient qu’à un solide OT de la reconquête de leur trône suprême. C’était évidemment avant l’arrivée de Drawning, et on commence à y croire partout dans la région de Montréal. Ailleurs, Alan Dreyfort ne laisse personne indifférent dans le nord du pays, mais à Québec même, les victoires se font quand même tirer un peu l’oreille. N’empêche, ils ont réussi à se maintenir à niveau malgré un calendrier défavorable, ce que les Crimson Kings et les Braves ont échoué, incapables de remporter leur deux premiers matchs à domicile. Particulièrement inquiétants pour Ottawa, généralement une référence défensive, eux qui ont accordé plus de 32pts match et lancé déjà 9 interceptions. Et le Mystic dans tout ça..? Retenez simplement qu’ils peuvent battre les Rhinos, tenir tête au Gang Green et se faire écraser par Montréal. C’est très simple…
ATLANTIQUE CENTRE
Gang in Black
Si on ne se fiait qu’aux chiffres, on lancerait tout de go que le premier quart de saison vient déjà de retrancher deux coureurs dans la lutte au titre. Ce serait par contre ignorer le potentiel orageux des Knights ni se souvenir du retour désespéré des Tigers la saison dernière, qui ont raté la porte WildCard par des poussières. N’empêche, les deux équipes au nom colorés respectivement de vert et noir sont hallucinantes depuis l’ouverture. Ricky Vinson vogue sur un ouragan qui le conduira directement dans les livres des records, bien appuyé sur ses cibles #1-2 Casey et Carpenter qui totalisent tout près de 800 yds de gain, alors que plus au nord, les Sixers sont de retour parmi l’élite avec un éclatant 4-0, gracieuseté d’une combinaison défensive meurtrière avec à peine 1001 yds accordés, au sommet de la STFL.
Si le passé de cette division tourmentée nous rappelle que jamais il ne faut lancer la serviette avant la fin du dernier round, il faudra quand même tout un redressement aux Tigers et aux Knights pour clore la mi-saison avec encore une lueur d’espoir dans ce départ de grande noirceur.
ATLANTIQUE SUD
Les Indiens attaquent !
Non, non, vous ne regardez pas la page des standings à l’envers! Il s’agit bien des Seminoles au 1er rang, suivi des Gargoyles tandis que les Rhinos ferment la marche. En Floride, c’est évidemment l’Histoire qui se réécrit avec une plume d’argent depuis que le commissaire a dépêché une délégation d’entraineurs pour secouer cette bande d’Amérindiens grisés par une surdose de défaites depuis cinq ou six ans. Bien malin celui qui peut nous certifier si c’est le jeune DT Haworth ou encore le FA Joyner qui est le responsable de cette belle surprise, parce que pourtant, ni un ni l’autre ne défonce la baraque avec des chiffres explosifs. Ailleurs, Atlanta apprend encore à connaitre son nouveau GM – et la ville ne perd rien pour attendre – pendant que la défensive des Dragons s’ajuste à un départ houleux. Est-ce que les Rhinos seront éternellement menottés à une moyenne de 17 pts par match? Ne pariez pas trop là-dessus…
PACIFIQUE NORD
Parfait, Champion.
Durning doit sûrement se réveiller la nuit, en nage, de peur qu’il réalise que finalement, il est toujours le numéro deux à Richmond, et que l’équipe joue pour terminer sa saison à 6-10… Cet incroyable retour au sommet des passeurs de la STFL, combiné à l’extraordinaire fin de carrière du WR Korland Mitchell jète presque de l’ombre à l’unité défensive des Cobras, 4ème dans la STFL pour les points accordés, soulevée par le superbe travail des recrues Roebuck et Sorrels, et qui tentera dimanche prochain de gagner un 22ème match consécutif ! Et assurément, cette incroyable séquence ne laisse derrière elle que quelques miettes que ramassent pourtant avec avidité les Wildcats et les Stingrays, affamés comme jamais et bien décidés à couper court à cette autre domination des serpents dorés. Finalement, on s’inquiète pour les Warlocks, qui ont perdu tous leurs repères défensifs. Une moyenne de 38,5 pts accordés par match, ça n’aide pas un coordonateur défensif à rester zen…
PACIFIQUE CENTRE
La cavalerie
Quelque peu de patinage pour le Purple dans ce premier quart ont permis aux Mustangs de prendre l’avance, mais si le centre de la Pacifique nous promets toujours une chose, c’est que souvent, la saison se joue surtout en 2ème moitié. Mulllholand est devenu le nouveau cheval de course de la division pendant que Portis poursuit sa débâcle, trainant avec lui des Bearcats aussi insipides que leur attaque. Enfin pour les Trashers, c’est encore de l’incertitude à grande échelle, et d’une semaine à l’autre, on lance les dés pour tenter d’obtenir le jackpot. Sauf qu’à la lumière de ses statistiques très ordinaires, celui qui l’a décroché le jackpot, c’est Hershey…
PACIFIQUE SUD
Striking distance
Quel départ des Sharks qui, dans une course de 100 mètres, auraient probablement décroché l’Or. Evidemment, sur une distance de marathon, aucun sprinteur n’a une chance contre l’exéprience des Gold Feathers ou même l’acharnement des Gold Rushers, sans doute l’équipe la plus sous-estimée de la Pacifique. Autrefois diabolique, la PAC-Sud souffrira du départ de ses icônes offensives (Dreyfort et Jackson, notamment) et il serait étonnant qu’elle classe plus que deux formations dans les séries cette saison. Blackford peut-il tenir encore un certain moment parmi l’élite des QBs? Il le faudra sans quoi les Sharks ne remporteront plus beaucoup de matchs cette saison. Pour les Crushers et les Toros, sauf une improbable séquence de 4 ou 5 victoires consécutives dans les deux prochains mois, ce sera insuffisant pour espérer grimper au classement.
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